A heart that lives in new york

Tuesday, February 17th, 2009 @ 10:34 pm | me myself and I

Une fois n’est pas coutume (et tant que c’est frais), voici un petite impression toute personnelle de mon expérience new yorkaise.

D’abord, le contexte. Envoyée en mission par le Conseil de la Jeunesse pour prospecter sur la nécessité d’une présence à plus long terme de ce même Conseil au sein de la Commission sur le Développement Social (CSocD) de l’ONU, c’est donc avec une ferveur toute professionnelle que j’ai dépassé (et même surpassé) ma phobie de l’avion pour aller passer une semaine outre-atlantique.  A l’atterrissage, j’ai réalisé que le monde s’ouvrait à moi.

Pour ce qui est du boulot, tout s’est extrêmement bien passé. En bref, on a réussi à insérer quelques belles victoires dans la résolution sur la Jeunesse, on a tissé des bons contacts très prometteurs et on a mis en place un début d’essai de structuration de la présence jeune sur place. En passant, on a même trouvé de belles pistes de financement…

Mais ce n’est pas là le principal, finalement. Et les personnes concernées ont déjà reçu le rapport circonstancié.

Non. C’est bien plus personnellement que je suis touchée.

Je m’attendais à une ville froide, haute et oppressante.

J’ai trouvé une ville humaine et chaleureuse. Un endroit où on est constamment accueilli avec le sourire et des “Hello! How are you”. Une ville où le beau est à chaque coin de rue.

J’ai vu des milliards de choses: l’ONU et son quartier, Soho, Tribeca, Greenwich Village, le Metropolitan, le Guggenheim, …

J’ai ressenti des milliards de choses: le vertige, le beau, le bon, le mélange, la crainte, la fierté, …

Duane Reade est devenue ma meilleure amie.

J’ai entendu autant parlé français à New York qu’anglais dans le centre ville de Bruxelles (note pour les non bruxelles-villois: c-à-d énormément).

J’ai marché.

J’ai regardé.

J’ai entendu.

J’ai parlé.

J’ai frissonné.

J’ai eu mal aux pieds (et pas seulement à cause du clou qui m’a déchiré le droit).

Je n’ai découvert qu’une toute petite partie de la Ville. Je meurs d’envie de découvrir le reste.

J’ai hésité avant de monter dans l’avion du retour…

On m’avait dit d’en profiter à chaque instant. J’ai suivi ce conseil à la lettre.

Je suis conquise. Ce soir, j’ai le NYC blues…

8 Responses to “A heart that lives in new york”

  1. thitho Says:

    Ça y est, elle a été récupérée… 🙂 Serait-ce l’effet Hillary? Ou l’effet Giuliani (pas le ragazzo, hein, le mayor)?

    En tout cas, c’est pas de São Paulo que je peux dire tout ça…

  2. Monsieur Y Says:

    Ni de Lima …

    Mais ce sera dur de me revoir aux States après ce que j’ai vu à Miami et Atlanta …

    Enfin, tant mieux pour toi …

  3. cAt Says:

    Hé hé! En même temps, je ne suis pas sûre que j’aurais dit ça du reste du pays hein…

  4. JD Says:

    Ca m’a fait ça la première fois. La deuxième fois, 13 ans plus tard, ça m’est passé.

    Un peu comme Paris, avant j’adorais. Mtnt, j’ai tendance à voir plus ça:
    http://www.simoesjm.com/snc_011.htm.

    JD

  5. camaradeA Says:

    (j’ai entendu autant parleR français))

    masseur a été lobotomisée et rapatriée comme agent de la cia à la solde de la propagande impérialiste!
    Merde, catherine, tu es en train de renier toute notre éducation: en Amérique c’est les capitalistes aux grandes dents qui mangent les enfants et menacent le monde libre et soviétique!

    faut vite qu’on discute tous les deux nondidjuuu…

    😉

  6. Laviecommeellevient Says:

    L’avion ? beurk,beurk et rebeurk ! Pourquoi t’est pas allée en bateau ?

    (j’adorerais voir NY* (NY USA, merci Nougaro) mais à la rame,en cargo,en chalutier islandais mais certainement pas dans une boite à conserve qui vole…)

    j’ai été forçée à prendre l’avion 30 minutes cet été,c’était l’enfer sur terre (euh,en l’air). 7h heures,j’imagine même pas…

    je suis plus avionphobe que toi ;-p

    * Et le japon,et la chine,et l’inde etc. …

  7. thitho Says:

    Tu es tellement fascinée que tu n’en bouges plus ton blog?

  8. cAt Says:

    Oué sorry, j’ai fait une petite pause blog…

    Mais je reprends demain de plus belle!

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