Entendu dans une revue de presse…

Thursday, October 23rd, 2008 @ 8:37 am | Objectif nul

L’écologie est le nouveau communisme.”

Yeah! Si c’est Aznar qui le dit…

<édith> J’en profite pour éditer ce post avec un petit dessin de réponse à celui de Royer du 22/10 qui colle pile poil à nos propos (pour la réaction complète d’écolo j, c’est ici) </édith>

Même si j’aurais préféré un truc plutôt du genre de celui-ci… (ouais, je suis pas dessinatrice hein)

33 Responses to “Entendu dans une revue de presse…”

  1. baptiste Says:

    Aznar c’est le géniteur du futur mioche de Rachida ?

  2. Un passant Says:

    Au moins en voilà déjà un qui voit clair !

  3. Monsieur Y Says:

    Aznar ? Non, c’est le fils de l’historien officiel de F. Franco, un autre homme qui avait vu clair …

  4. Carlos Says:

    C’est pas le petit-fils plutôt de l’un des biographes du dictateur qui a aussi été ambassadeur aux USA?

    Peu importe, après ses prises de positions islamophobes d’il y a quelques années, l’ancien Premier Ministre espagnol a fait très fort.

    Ce mec est un reac fini!

    Heureusement plus grand monde ne le prend au sérieux si ce n’est l’un ou l’autre institut néocons américain qui le rémunère encore grassement pour aller dire des conneries la-bas.

  5. thitho Says:

    Je peux aussi sortir des conneries du même niveau;
    sans réfléchir:
    “Le capitalisme est le nouvel écologisme.”

  6. cAt Says:

    “Le socialisme est le nouveau capitalisme”

  7. Un passant Says:

    il a fait du mal franco ?

  8. Un passant Says:

    Dans le genre “conneries” Le Soir fait très fort ce matin.
    Dans l’édito de fin de journal (juste à côté du Kroll du jour), un journaliste explique que la crise économique de 1929 a ouvert la voie au fascisme et au nazisme.
    Heureusement que Mussolini le savait en prenant le pouvoir en … 1922 !

  9. cAt Says:

    Oui, puis Sarkozy a pris le pouvoir bien avant la crise de 2008 aussi… ^^

  10. julien uh Says:

    Rhôô mais l’internationale communiste est en, marche.
    Joëlle Milquet aussi est communiste, hein (dixit jean-marie dedecker dans le Soir du vendredi 22/10). De même que la Commission européenne, si l’on en croit le patron, de Ryanair http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=168027
    Et ecolo, s’ils sont pas communistes, ils sont libéraux, au moins 🙂

  11. julien uh Says:

    ma dernière phrase doit être ponctuée d’un point d’interrogation : “?”

  12. Monsieur Y Says:

    Si Milquet est communiste, alors Un Passant est un être humain épris de bons sentiments pleins de solidarité …

  13. Un passant Says:

    Tiens cela faisait longtemps que Monsieur Y n’avait pas dit du mal des sociaux-démocrates.

  14. MamaBéa Says:

    @julien uh : j’ai vu hier à la télé, sur FR3 l’émission expression directe consacrée au PCF, et bien je peux dire que les communistes français intégrent bien les problèmes écologiques dans leur idéologie. Donc si le PCF est Ecolo, Ecolo peut être communiste …ou bien est-ce un raccourci prérilleux…ou même libertaires? (mais ça c’est pour faire plaisir à M.A ;-))

    @ un passant : faut s’y faire, cela fait des décennies que sociaux-démocrates tapent sur les cocos, l’inverse peut se faire aussi non ? et je suppose que la question “il a fait du mal Franco?” c’était du 2è degré??

  15. Un passant Says:

    @ Mama Bea. Bien sûr que Franco était une canaille et que c’était du 2e degré. Cela étant Franco n’était sans doute pas un pur fasciste. C’était surtout un militaire de carrière (dont un homme dangereux comme tous les militaires qui se mèlent de politique) qui s’appuyait sur l’Eglise d’avant Vatican II. Moi je crois aux réformes et à la social-démocratie. Le communisme, comme les fascismes et autres islamismes, par sa vision totalisante de la société conduit, hélas, au totalitarisme. Pour moi, le totalitarisme est inscrit dans la nature même du communisme.

  16. julien uh Says:

    ah oui c’est juste il y a les fascistes dilués et les purs. franco est au fascisme ce que le bacardi breezer est au rhum. ce sont sans soute ces distinctions qui amènent à tolérer des concerts de canaille façon blood and honour et à inculper de dangereux terroristes totalisants du secours rouge.
    1. la social-démocratie, ça veut rien dire : on ne vit ni en démocratie, ni de manière sociale. Les gens en bavent, ne s’émancipent pas devant secret story (sauf cAt 🙂 ), n’ont aucun réel pouvoir, sauf celui de choisir leur marque de dentifrice. De temps en temps, une crisette financière amène un débat sur les parachutes dorés et la moralisation du capitalisme (ça on l’entend tous les 5 ans), pas sur un changement du système alors que l’Etat prend la thune des pauvres pour la filer aux banques.
    2. le totalitarisme est un concept qui vise seulement à mettre ensemble, dans un même paquet, fascisme et communisme. De ce fait, il nie complètement la portée élitiste de l’un, la volonté universaliste de l’autre. On a pris des points communs au fascisme et au communisme (généralement dans son développement stalinien pour ce dernier) et on dit : regardez, c’est la même chose
    3. donne-moi donc la définition du “totalitarisme” et je te montre qu’on peut y inclure la social-démocratie.

  17. Un passant Says:

    Ennemi de race ou ennemi de classe. Il n’y a que quelques lettres de différence … mais quand c’est toi qu’on colle contre le mur, cela ne fait pas grande différence !
    Et dans les deux cas, on finit toujours par coller du monde contre le mur … pour y voir plus clair sans doute ?

  18. MamaBéa Says:

    A propos de totalitarisme, la sociale-démocratie n’a rien à envier aux autres systèmes politiques : il suffit de voir comment le pouvoir absolu de certains partis ont amené des dérives telles le clientèlisme la sacro-sainte carte de parti comme seul moyen d’obtenir un emploi ou un logement…et ça dans notre propre pays hein, pas à l’étranger.
    C’est bien triste, mais force est de constater que le pouvoir change très souvent les individus, leur fait oublier les beaux projets mobilisateurs. Le pouvoir perverti (en tout cas le pouvoir des hommes ! hein cAt ;-)) )

  19. Carlos Says:

    Ah le vieux débat sur les similitudes entre communisme et fascisme ! Je m’y colle !

    A titre liminaire, je souhaite prendre mes distances envers le socialisme perverti qui a existé à l’est du rideau de fer jusqu’à la fin des années 80. Soit dit en passant, je conçois fort aisément que les gens qui, dans les anciennes républiques populaires, ont subit la thérapie de choc impulsée par du passage en force du socialisme vers le capitalisme mené par Eltsine et consorts sont moins enclin que moi à se distancer d’un modèle qui, avec toutes ses dérives, leur assurait un niveau de vie plus élevé que l’actuel. Mais soit ! Disons qu’à ce stade-ci, ils n’ont pas encore la perspective suffisante pour apprécier les bienfaits de l’économie de marché.

    Un premier élément de réflexion porte sur l’appréciation qui est faite de la dictature franquiste. Je peux rejoindre le passant quand il dit que le franquisme été davantage réactionnaire que fasciste. A tous le moins après 1945, époque à laquelle des distances claires ont été prises envers les régimes hitlérien et mussolinien militairement en déroute. En ce temps-la, Franco, dans une volonté de (re-)profilage en vue de la guerre froide qui s’annonçait, a fort opportunément mis de coté les phalangistes favorables aux puissances de l’axe pour mettre en exergue une idéologie national-catholique de bon aloi pour les américains en quête d’alliés fiables pour soutenir la lutte contre le bolchevisme. Tant pis pour les exilés républicains espagnols qui étaient pourtant en première ligne dans la lutte de la résistance en France contre l’occupant nazi.

    Un second élément de réflexion concerne la définition de totalitarisme. Je n’ai jamais suivi les thèses de Hannah Arendt et d’autres zélateurs de l’équidistance absolue entre Communisme et Fascisme. Sans rentrer dans un long développement ici sur la question, je vais me contenter de me référer à Amin Malouf, qui soyons de bon compte n’a rien d’un idéologue marxiste, lequel expliquait que le Communisme, à la différence du Fascisme, était un humanisme. Même s’il reconnaissait que c’était un humanisme fourvoyé.

    Cher « un passant », quand il s’agit de coller des gens aux murs, accorde-moi que ce n’est ni l’apanage du fascisme, ni même du communisme. Quand les Thiers, Mac-Mahon voire même Ferry ont décidé de passer par les armes plusieurs dizaines de milliers de communards en 1871, il ne le faisait pas au nom d’une idéologie reconnue comme totalitaire mais au nom des valeurs qui fondèrent la IIIème République et qui sont pourtant passées à la postérité comme étant universelles et démocratiques. Tout comme l’avènement de la République de Weimar, généralement présentée comme l’éphémère parenthèse démocratique allemande entre l’état autocratique bismarckien et le régime nazi, s’est faite en piétinant le sang de Rosa Luxembourg et des spartakistes. Ces derniers furent massacrés grâce à l’alliance objective entre la droite de la social-démocratie allemande de l’époque et les corps francs, précurseurs des nazis. Et je ne te ferai pas l’offense d’énumérer les crimes contre l’humanité des puissances occidentales pourtant « non totalitaires » envers les peuplades « dites primitives » qui ont du subir durant des années le joug du colonialisme. A ton instar, je me revendique comme social-démocrate. Toutefois, je n’ai pas l’impression que la mise en exergue systématique des dérives des régimes de l’est et la sempiternelle et subséquente comparaison de ceux-ci avec les régimes fascistes soit de nature a permettre de tirer les enseignements historiques des expériences politiques passés. Je n’en vois pas l’intérêt, si ce n’est pour différencier les systèmes politiques en deux catégories : La première étant celle des démocraties occidentales vouées à être naturellement des parangons de bien-être et de démocratie, la seconde étant disqualifiée, des exemples historiques à l’appui, parce que totalitaire. Perso, je trouve que la réalité est plus complexe.

  20. cAt Says:

    A la différence de Carlos, je ne me revendique pas social-démocrate (et même pas soc’-dem, n’essayez même pas de le faire croire!). Mais pour le reste, je plussoie assez bien la belle tartine…

    Pour le reste, je rajouterais même une couche en rappelant que la notion de totalitarisme est devenue subitement à la mode fin des années 40 – début des années 50 quand il a fallu expliquer à nos’bon peuple que finalement, non Staline n’était pas notre pote même s’il avait libéré l’Europe du joug nazi (et autre) et que la priorité numéro un de nos sociétés occidentales était (mis à part d’investir l’argent US dans la reconstruction) d’éjecter les méchants communis’ qui avaient réussi à se hisser aux plus hauts niveaux de pouvoir…

    Bref, comme dans “1980”, le vocabulaire est idéologie…

    Je rappellerais également que le capitalisme s’est très bien accommodé (et plus encore)du nazisme et des fascismes (et, ce, jusqu’à maintenant d’ailleurs) et que, même avant 1940, ils n’étaient pas nombreux ceux qui se sont élevés contre les dictatures (et ils étaient plutôt rouges ou noirs, oh quel hasard…)

    Alors, l’amalgame communisme-fascisme/nazisme il a bon dos, hein…

  21. un passant Says:

    Allez, on avance dans le débat me semble-t-il.
    Je suis d’accord avec Carlos sur Franco et son régime. Franco a été fasciste mais c’était plus par opportunisme qu’autre chose. Franco était un réactionnaire conservateur catholique.
    Pour ce qui concerne le communisme et le fascisme, je ne partage pas l’appréciation de Carlos suivant laquelle il y aurait une différence de nature entre les deux idéologies. Pour moi, elles sont toutes deux mortifères et entendent utiliser le “matériau humain” pour essayer de changer la nature humaine elle-même. L’idéal communiste d’une société sans Etat suppose en effet que l’homme ne soit plus ce qu’il est aujourd’hui. Et on ne change pas l’homme sans contrainte. Et comme la réalité est ce qu’elle est, il faut en passer par des massacres d’ennemis de classe afin de se débarasser de ceux “qui pensent mal”.
    Par ailleurs, comme le relève Carlos, la révolution française (qui a toute essayé de la Constituante au Consulat et à l’Empire) a du sang sur les mains. Je pense toutefois qu’il y a une différence de nature en ce que les massacres perpétrés par les régimes nazi et communistes étaient organisés, planifiés.

  22. xander Says:

    De fait, brûlons les usines.
    Revenons en à des petits artisans dans les villages.

    COgestion !

    pfff…sale anar va.

    sale écolo rétrograde.

    vous sentez le fromage qui pue.

    quoi ?

    sinon tu dessines mieux les éoliennes que moi.

    🙂

  23. Jean-Luc Says:

    c’est quoi ces grandes fleurs géantes à trois pétales sur le dessin ?

  24. un passant Says:

    @cAt
    Le père Staline, il s’était aussi bien accomodé du nazisme et signant le pacte germano-soviétique et en se mettant d’accord avec le père Hitler pour dépecer la Pologne dans une belle complicité nazisme-communisme.
    ce ne sont pas les officiers polonais assassinnés à Katyn qui me démentiront !

  25. thitho Says:

    @Un Passant: le pacte germano-soviétique était un poil en retard sur les accords de Munich, me semble-t-il… signé par tes sociales-démocraties pleines de qualités qui voulurent à ce travers “sauver la paix” en sacrifiant quelques populations du centre de l’Europe…
    Alors, certes, les preuves des persécutions contre les Juifs et autres minorités non consensuelles (genre pédés, manouches et autres cocos) étaient niées, mais les doutes existaient et les témoignages crédibles affluaient. Malgré ça, en 1938, Chamberlain et Daladier crurent comme des cons qu’Hitler ne voulait pas la guerre.
    Ou ne voulurent pas.

    Le pacte germano-soviétique est certes un renoncement, et loin de moi l’idée de défendre le massacreur de l’Ukraine makhnoviste, mais les sociales-démocraties ne se sortiront jamais à mes yeux d’historiens du criminel renoncement de l’Espagne républicaine et des accords de Munich -sans parler du fait que ces mêmes démocraties entérinèrent et profitèrent des colonies jusqu’à leur émancipation qui dut bien souvent être violente pour être gagnée. À propos, le simple fait que ces colonies durent faire la guerre pour gagner leur indépendance (toute relative et naturellement sous tutelle occidentale -horreur et larmes en continu jusqu’aujourd’hui) va-t-elle disqualifier leur volonté autonomiste à vos yeux qui, douillets, ne supportent pas les murs sur lesquels, oui, comme il a été déjà dit, la sociale-démocratie a collé bien des socialistes, bien des communistes et bien des anarchistes?

    Ah, mais, mon jugement serait-il totalitaire?

    Non, monsieur (ou madame, qui sait, preux anonyme), ce qui différencie un gros salaud du genre Bush d’un petit salaud du genre Rynders ou Michel (Louis, pas Louise), c’est l’occasion…

  26. MamaBéa Says:

    …et si je puis me permettre d’en rajouter, c’est quand même en grande partie grâce à l’URSS que le nazisme a pu être vaincu, le vrai tournant de la 2de guerre mondiale étant la bataille de Stalingrad…Allez, les sociaux-démocrates, dites merci aux millions de communistes qui sont morts pour vous permettre de “vivre en paix” !

  27. un passant Says:

    @MamaBéa
    Sans le secours du matériel militaire américain, les russes se faisaient avoir.
    Vive l’impérialisme Yankee !

  28. thitho Says:

    Et les accords de Munich? Pas de réponse?
    Et l’Espagne républicaine et légitime lâchée par les “démocraties”?

    Et les entreprises américaines qui commerçaient avec l’Allemagne nazie jusque bien après pearl harbour?
    Et les récupérations des docteurs folamour nazis après-guerre?
    Et les bombardements excessifs sur les villes allemandes et japonaises?
    Et l’interventionnisme amerloque sur les élections d’après-guerre qui menaçaient de faire basculer l’Europe trop à gauche?

    Un passant aboie, la caravane passe.

  29. un passant Says:

    @thitho
    Je répondrai en détails plus tard mais là moi j’ai du boulot urgent.

  30. MamaBéa Says:

    @un passant : le matériel est une chose, la motivation, la solidarité, l’engagement de toute une population, civile et militaire en est une autre. Et dans le cas qui nous concerne, c’est pas le matériel qui a été décisif!
    (suffit de voir aussi comment les américains ne sont jamais venus à bout de la résistance du peuple vietnamien, malgré leurs bombardiers et leur matériel sophistiqué…mais c’est un autre débat !)

  31. MamaBéa Says:

    …et c’est quand même un monde d’entendre, ou plutôt de lire les mots “vive l’impérialisme” :-((

  32. nico Says:

    et sur l’aide matérielle américaine, elle était bien ridicule. Et en général, ça restait du non-militaire, dans le sens: pas des chars ou des fusils, mais des camions pourris. Bref, aucun soutient réel.

    De même, Staline a bien longtemps attendu l’aide effective de ses “alliés” occidentaux avant de se tourner vers le fameux pacte qui lui laissait du répit (et des échanges).

    Et nos grands amis impérialistes américains ne l’ont même pas fait en beauté car on a eu droit à une infime minorité des troupes dispos (novices, qui plus est), la majorité restant sur le front pacifique.

    S’ils ont décidé de rappliquer, c’est peut-être parce-que les Russes avançaient un peu trop vite….

    Question subsidiaire: pourquoi les alliés ont d’abord débarqué en Afrique à votre avis ?

    C’est un peu brouillon comme commentaire, mais je constate amèrement que la propagande datant de la guerre froide a encore la vie dure…

    Pour ceux que ça intéresse, ya un super bouquin, parmi d’autres: “le mythe de la bonne guerre”. Synthèse assez intéressante qui remet les pendules à l’heure (et pour prévenir le commentaire sur le parti-pris du bouquin: tout le monde en prend pour son grade)

  33. Nicolas Says:

    Ben sans camions pourris et autres boites de conserves, le vaillant soldat au mental d’acier crève de faim et le glorieux char tombe en panne d’essence. Depuis la révolution industrielle c’est la logistique qui gagne les guerres. Exemple extrême : les combats dans les îles du pacifique qui nécessitaient 10 non-combattants pour un combattant.

    Ah oui et il y avait des chars us sur le front russe aussi. Rebaptisés “le briquet” ou “la tombe pour 5 frères”, eux ils étaient vraiment pourris.

Leave a Reply