Le vrai débat !

Sunday, February 17th, 2008 @ 2:22 pm | Objectif nul

Quand on est de gauche, préfère-t-on

l’art

ou

la charcuterie

(et tout commentaire, blablabla)

(sur une idée de Bapt)

22 Responses to “Le vrai débat !”

  1. vinalia Says:

    Ben la charcuterie didjaaaaap’

  2. Monsieur Y Says:

    Ca dépend … La charcuterie est faite avec des animaux élevés sans hormones ? Et l’art, est-il produit avec de la peinture industrielle ?

  3. Melissa Says:

    Ca dépend si on est “l’élite” de la gauche ou la cible électorale traditionelle.
    Perso, j’aime les deux!
    ;o)

  4. Jonathan Loriaux Says:

    Choix difficile, mais je serais tenté de dire l’art. Lorsque l’on voit tous les gauchos qui ont été végétariens ne fusse que quelques heures …

  5. thitho Says:

    Mon Dieu…

    Non décidément, vous ne mériterez même pas la corde ou la balle… Il va falloir vous jeter du haut d’une falaise… Rhalala, que de logistique pour se débarrasser de vous!

    🙂

  6. oise Says:

    En tout cas, je constate que depuis que tu portes ton écharpe de miss Belgique, tu t’intéresses enfin aux vrais débats 😉

  7. Monsieur Y Says:

    Le prochain débat, ce sera : “Être de gauche, c’est aimer Britney Spears ou Cristina Aguileira ?”

  8. flo Says:

    longue vie au lard, aux chars et aux mutineries !
    le choix, c’est de choisir les deux ou aucun, comme à chaque fois, ou plutôt d’en choisir mille et une déclinaisons / variations / circonvolutions. Mais trève de bla bla, je t’écris, chère Cat, car j’ai un truc à te demander et que je n’ai pas ton adresse email.
    Miss Cathy, puisque justement tu es miss, est-ce que tu pourrais poser plein de questions concernant ce fameux nébuleux niveau 3 d’alerte terroriste qui a le culot de ne pas baisser d’un cran alors qu’elle a été décrétée il y a presque deux mois sur base d’un faux prétexte?
    des questions au niveau de la pertinence du bazar, de qui décide quoi entre l’ocam et le gouvernement, des dispositifs mis en place (humains, techniques, …), du lien avec la nouvelle campagne d’appel à la délation pour la sécurité dans les gares + de l’extension des pouvoirs des services de sécurité privée dans les gares (je sais que les gares, c’est la police fédérale mais bon, peut-être peux-tu avoir plein d’infos tout de même).
    merci !

  9. Un Homme Says:

    Pour rebondir sur flo, euh sur ses propos hein, je me demandais suivant quels critères la STIB fermait les poubelles ou pas dans les stations parce qu’à première vue ça a l’air très aléatoire…

    En ce qui concerne le débat en question, force est de constater qu’il y a un peu moins d’un siècle la gauche (qui était encore vraiment de gauche contrairement aux ersatz ecolo-socialistes d’aujourd’hui) s’est prononcée en faveur de la boucherie…

    Sinon, j’attends le vrai vrai débat qui nous permettra de trancher définitivement entre gauche et droite: moules ou frites? 😀

  10. bapt Says:

    En Italie, «le Nutella est de gauche»

    La pâte à tartiner, qui fête ses 40 ans, est devenue un mythe que se disputent les partis politiques.

    Par Eric JOZSEF

    samedi 29 janvier 2005 (Liberation – 06:00)

    Rome de notre correspondant

    Pendant vingt ans, Nutella a vécu une existence paisible. Croissance rapide et régulière, percée en Allemagne en 1965, à un an, puis, dans la foulée, arrivée en France sous le nom de Tartinoise et premières publicités télévisées. La «Supercrema» au chocolat et aux noisettes, inventée au sortir de la guerre par Pietro Ferrero ­ un petit pâtissier piémontais d’Alba ­ et baptisée Nutella (de l’anglais «nut» et du doux suffixe italien «ella») en 1964 par son fils Michele, a connu une resplendissante jeunesse sans le moindre tourment. Puis, en 1984, est arrivé Nanni Moretti.

    Dans son film Bianca, le personnage principal, en pleine crise existentielle, se précipite la nuit dans sa cuisine pour tenter d’apaiser ses angoisses avec un énorme pot de Nutella. Avec Bianca, la crème italienne fait ses premiers pas vers la légende d’un produit aujourd’hui en tête des symboles industriels du pays autant que la Vespa ou la Fiat 500. Mais le film déclenche aussi un débat sur l’identité de la marque, son caractère et même son orientation politique. Etaler une couche de Nutella, racler le fond du pot arrondi pour en extraire la substantifique pâte moelleuse : une pratique de droite ou de gauche ?

    Engagé. Nutella vient de fêter ses 40 ans ; la société Ferrero, dont le chiffre d’affaires approche les 640 millions d’euros, produit chaque année 40 000 km de pots, soit la circonférence de la terre, mais la question est toujours d’actualité. Dans son livre Nutella, un mythe italien, publié à l’occasion de cet anniversaire, un journaliste du quotidien La Stampa, Gigi Padovani, retrace la vie du produit miracle, recueille les confessions des actrices Monica Belluci («le sommet du plaisir, c’est un sandwich au saucisson suivi d’un autre au Nutella») et Maria Grazia Cucinotta («j’éprouve une passion pour les croissants remplis de Nutella») ou du footballeur Francesco Totti («mon dopage ? Le Nutella»). Il consacre aussi de larges pages à la question idéologique. Très engagé à gauche, Nanni Moretti, qui «a su décrire mieux que quiconque le binôme nourriture et névroses», aurait fortement tiré Nutella vers les progressistes et les universalistes, selon Cristina Bragaglia, auteure d’un livre (Séquences de bouche) consacré au rapport entre cinéma et goût.

    «Lors de la sortie de Bianca, le réalisateur a expliqué qu’il voyait le Nutella comme une espèce d’Internationale juvénile, de passeport vers le monde», rappelle Padovani. Onctueux, sucré, rassurant et consensuel, le Nutella serait une sorte de transposition de la politique dite «buoniste» (à savoir «tout le monde est bon») qu’incarne le maire de Rome, Walter Veltroni (démocrate de gauche). Au point qu’en avril 2000, ce dernier se voyait interpellé par le futur ministre des Affaires étrangères Gianfranco Fini (Alliance nationale) : «Basta avec ton buonisme à la Nutella.» «Mon Nutella vaut bien tes cravates», rétorqua le maire. Quant à l’ex-directeur du journal communiste Liberazione, Sandro Curzi, il a un jour lancé : «Depuis longtemps, le Nutella appartient à l’imaginaire de la gauche.» A la pointe du combat contre les multinationales, les altermondialistes n’ont, de fait, jamais pris pour cible Ferrero dont les produits sont pourtant présents dans plus de cent pays. En 1994, le chanteur Giorgio Gaber avait établi une sorte de division idéologique plaçant la veste à la droite de l’échiquier et les jeans à gauche : «Si le chocolat suisse est de droite, le Nutella est encore de gauche.»

    Rassembleur. Mais certains dénoncent une récupération. «Le Nutella est de droite», revendique dès 1994 le néofasciste Teodoro Buontempo, «sa consistance donne une idée de bien-être mais sa fluidité provoque la fantaisie». A la même époque, les jeunes de Forza Italia organisaient les premières «Nutella parties». «Le Nutella est national populaire, résume Padovani. Il appartient à tous, il s’est adapté aux générations, aux idéologies, car il est lui-même une idéologie, présentant les caractères de la sociabilité, de la bonté, de la tradition mais aussi ceux de la transgression, de la passion et de la compensation.» Une sorte de condensé de l’Italie, selon certains. La rassembleuse crème d’Alba ne pourrait donc être embrigadée. Reste aux «nutellogues» à poser la question toujours non tranchée : le ou la Nutella, comme disent les Italiens, masculin ou féminin ?

  11. mamabéa Says:

    Oui, le Nutella c’est bien joli, je connais presonnellement un jeune homme qui mais, bon non je ne le dénoncerai pas :-))
    Si on en revenait au vrai débat du jour? l’art ou la boucherie oups non la charcuterie.
    Pour mois c’est l’même puisque la charcuterie c’est de lard yek!!

  12. Francis Says:

    la charcuterie, la question ne se pose pas.
    La charcuterie est proche de l’homme, tandis que l’art tente de le rapprocher du divin, qui est l’opium du peuple.

  13. Kermit Says:

    Peut être que l’art tente de rapprocher l’homme de l’humain tout simplement.
    Du divin mon dieu (!!), Kahlo se retournerait dans sa tombe si elle lisait ca.

  14. cAt Says:

    Alors que le lard tente simplement de rapprocher l’homme du divan…

  15. alex Says:

    je trouve que ce sujet vient un peu trop facilement occulter la victoire du standard contre les forces réactionnaires agricoles brugeoises…

  16. Un Homme Says:

    Ce qui me fait penser que j’ai cru entendre qu’un club de foot s’appelait “Germinal”?

  17. cAt Says:

    @Un Homme: Même moi, je le savais! Le Germinal Beerschot…
    @Alex: la victoire du stand-art contre les éleveurs de cochonnailles brugeois?

  18. alex Says:

    Le Germinal Beerschot pour votre culture générale est bien entouré de clubs de supporters fascistes (avec les croix celtiques tout ça lors des match…).
    L’Antwerp (en D2) qui est son concurrent est lui supporté par des bons vieux skinhead ET des juifs orthodoxes.
    Comme quoi, hein…

    Sinon, Cath, le Standard, c’est de l’art. (le seul art qui existe vraiment avec le rock n roll).

  19. Monsieur Y Says:

    L’art de se foutre du monde, peut-être …

  20. cAt Says:

    Alex: autant je te rejoins sur le rock’n roll, autant je serais plutôt d’avis de dire que la BD est l’autre art qui existe.

    Le standard, c’est du lard.

    Ca termine pareil en plus…

    (sinon c’eût été, le standart)

  21. alex Says:

    @cat: ne t’avise pas de rencontrer les red Gunners de grand Leez après de telles déclarations…

  22. cAt Says:

    Pourquoi? Ils n’aiment pas la BD?

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