Les vrais problèmes

Friday, November 9th, 2007 @ 9:07 am | me myself and I

cAt, ça fait longtemps que tu ne parles plus de vrais problèmes sur ton blog, je trouve… Te laisse pas enfermer par l’Actualité-canthrope

Voilà ce que me dit Thitho sur le précédent post.

(précédent post qui a vu arriver la première réaction de la fille du “professeur” (ce qui me fait très plaisir) et qui m’a aussi permis de démasquer kermit, qui vient de temps en temps sur mon blog sans laisser de moyen de discuter plus avant avec lui (ah ça me fait très plaisir aussi de voir que je n’ai rien perdu de ma fibre Sherlock))

(‘fin, suffisait de lire un autre blog où était dit exactement la même chose)

(je n’ai pas trop de mérite)

(quoique)

Bref, oui.

Les vrais problèmes…

Figurez-vous que j’ai replongé.

La première fois, j’avais été entraînée là-dedans par mon cousin suisse. Je devais avoir 15 ou 16 ans, c’était l’été, on était au bord du Lac Leman. Je me souviens encore de ce moment et des arguments qu’il avait sortis pour me convaincre d’essayer cette chose qui allait changer ma vie.

Je buvais ses paroles évidemment (c’est mon cousin préféré quoi). J’étais jeune et fragile.

Je suis tombée dedans pendant plus de deux ans.

Faut dire que ces années n’ont pas été aisées. Ca n’était pas aussi facile qu’aujourd’hui de trouver les produits de substitution. Et puis ce comportement était vraiment considéré comme dangereux et donc beaucoup moins admis qu’aujourd’hui. Beaucoup d’exclusion. De moments de tristesse et d’incompréhension.

Ah ça non, ça n’était pas tous les jours la joie.

Et puis un jour, j’ai pu m’en sortir. Je ne sais plus très bien si c’était grâce à une saucisse zwan ou du jambon blanc.  Mais j’ai retrouvé une vie normale.

Et là, sans véritable raison, ça m’a repris.

Je dois vous avouer …

(ce n’est pas facile)

(excusez-moi)

(mais je reste la même hein!)

(et je ne suis pas rabique)

(cette fois-ci je ne ferai plus chier mon monde)

(donc on pourra toujours manger ensemble)

… je suis redevenue végétarienne!

(sauf pour les lardons sur les tartes salées)

(parce que, oui, je me suis aussi mise aux tartes salées)

Ah! Ca libère d’avouer tout ça!

15 Responses to “Les vrais problèmes”

  1. MonsieurA Says:

    ah ah je le savais que vous aviez fait des choses pas très nettes tous les deux derrière mon dos! Je me souviens, à la même époque, avoir été lachement semé au Paleo festival de Nyon, au mileu de la foule, par julien et toi qui vouliez vous débarasser de ce ptit frère emmerdant de 13 ans. C’était pour vous manger des ptits plats végétariens en cachette, c’est ça? Rhooo….

  2. Un Homme Says:

    Qu’est-ce que tu rumines encore?
    Allons, ne soit pas vache… 😀

    Note qu’avec ce qu’on lit sur les pesticides, on se dit qu’un bon steak bourré aux hormones et aux antibiotiques, c’est peut-être pas plus mauvais que des fraises…

    Bon, ça va être l’heure de ma pilule bleue… 😀

  3. Kermit Says:

    Argh ! Demasqué, on ne peu plus avoir de vie privée alors.

  4. Anne Says:

    Ca me fait bien rire la petite remarque sur la vie privée. C’est pas justement totalement contraire au principe même des blogs?! Vu que, même s’il y a des surnoms, c’est justement un étalement d’une certaine vie privée (chaque personne qui écrit décide quand même ce qu’il y met ou non), au vu et au sus de tous via internet?

    Et cAt: ce qui m’intéresse plus dans la démarche d’être végétarien, c’est les raisons (pas faire mal aux pauvres petites bêtes, industrie alimentaire, goût, …?). Simple curiosité

  5. thitho Says:

    “la viande c’est un crime” comme disent des tags ici dans mon quartier
    “carne é crime. Seja vegetariano”

  6. Un Homme Says:

    Et qui pense à la souffrance des carottes! Hein? 😀

  7. Un Homme Says:

    Et qui pleurera sur les oignons? 😀

  8. thitho Says:

    Et les petits pois, ça compte pour du beurre?

  9. cAt Says:

    Je suis justement en train d’écouter La Première qui parle des végétariens et végétaliens.

    Donc moi, je me situe dans la catégorie “végétarien qui a banni la viande de son assiette sauf les lardons”. Je mange tout le reste.

    La raison de base, c’est que je n’ai jamais fantasmé sur un bout de viande, contrairement à un bout de mollusque ou un bout de poisson. J’ai même connu des dégoûts profonds pour le poulet, la biche et le lapin (jusqu’au point de ne pas mettre la fourchette dedans).

    Attention hein, je ne suis pas en train de dire que je ne veux pas manger ces pauvres animaux sans défense si mignons et si gentils. Les viandes que j’apprécie quand même sont l’agneau (ooooh, le petit agneau tout joli) , le sanglier (pour qui je voue, oui oui, une admiration terrible (tcheu c’est magnifique un sanglier!)) et les rillettes (ooooh, le joli croissant sans défense).

    La raison politique, c’est qu’on est dans une société qui a totalement survalorisé la viande et la place de la protéine animale dans son alimentation.

    Du coup, les champs et les usines de vaches, veaux, cochons, poulets, … sont des vraies industries crapuleuses, usant à foison des ressources naturelles diverses et variées juste pour que nous puissions à chaque repas avoir un bout de viande dans notre assiette, ce dont nous n’avons physiquement pas besoin. Je me souviens qu’un des arguments qui avaient fait mouche la première fois, c’était que la forêt amazonienne était coupée pour mettre des vaches à la place (vaches que nous mangions), je ne sais pas s’il est totalement vrai mais le principe me paraît plus que crédible.

    Donc voilà, pas vraiment d’arguments chocs, imparrables, de référence scientifique et tout et tout, juste une maturation de l’idée et la sensation que ça ne peut pas faire de mal, que du contraire, à moi et à la société.

  10. oise Says:

    Note que le problème se pose aussi avec le poisson, la pêche industrielle ayant mis à genoux les petits pêcheurs et presque vidé nos océans…

  11. la maman d'Y et L Says:

    et personne ne pense à la souffrance du tofu et au martyr du quinoa ?

    perso,chuis végé quand ça m’arrange ou quand mon budget m’y oblige et carnophile pareil.

    Mais par contre,je fais un blocage sur les petits lapins mignons alors que je mange du canard sans remords depuis que j’ai pris ça pour du boeuf (j’avais jamais mangé de canard avant,ceci explique cela). Paradoxe quand tu nous tiens…

  12. julien uh Says:

    rhôô dedju. vive les débats sur les vrais problèmes.

    bon moi je veux la scission de la selle de cheval et des carottes dans l’assiette (fiscale, bien entendu). Que le territoir carnivore soit enfin homogène, hein.

  13. Anne Says:

    Juste petite rectification par rapport à la destruction de la forêt amazonienne (enfin, avec erreur peut-être, tte nouvelle correction est donc la bienvenue): la forêt amazonienne au Brésil est surtout détruite pour les grandes plantations agricoles (dont le soja transgénique), mais qui servent entre autres à nourrir le bétail. Et puis maintenant, Lula est enthousiaste avec les bio-carburants pour mettre des plantations de colza (Thitho, hésite pas à compléter ou rectifier).
    Mais plutôt d’accord avec Oise, par rapport au fait que l’on peut retrouver les mêmes problèmes avec le poisson et les légumes. C’est tout le problème de l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire, et donc in fine du capitalisme. On retombe toujours au même point finalement 🙂

  14. la maman d'Y et L Says:

    “On retombe toujours au même point finalement”

    et c’est pas le début de la faim,malheureusement…

  15. thitho Says:

    Anne: ben je me vois mal en mesure de te corriger ou quoi que ce soit d’autres… Il me semble que ce sont les raisons globales…

    Les protecteurs de la forêt en Amazonie sont apparemment peu nombreux ici depuis que Lula a fumé de la canne à sucre et a décidé que ça ferait un bon palliatif au gaz bolivien et au pétrole vénézuélien (encore qu’il semble revenir à des intentions d’accord avec la Bolivie ce qui ne réjouit guère les milieux conservateurs locaux).

    Et puis qui ne se souvient pas de Chico Mendès?

    (hein? qui?)

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