le blog de cAt

Alors comme ça, Ecolo, ce ne serait qu’une bande de mous du genou qui n’ose même pas venir à la rescousse de l’orange-bleue?

C’est en tout cas ce que je retiens des commentaires qui sont faits depuis hier sur les revendications d’Ecolo quant à une éventuelle participation aux négociations gouvernementales.

Pourtant, allez. Prenons les choses point par point…

• Recommencer depuis le début et intégrer le programme d’Ecolo aux négociations.

C’est quand même la moindre des choses, non? Aller au pouvoir, c’est pour gouverner. Pas pour se partager les mandats. Pour gouverner, faut un programme. Et comme le seul point d’accord actuel de l’orange-bleue est la non sortie du nucléaire, ça s’annonce assez mal.

Et encore, le programme d’Ecolo c’est aussi la fermeture des centres fermés, l’individualisation des droits sociaux,  la légalisation du cannabis, la réduction du temps de travail à 32h, … Bref que des choses qui seront très facilement intégrables dans une déclaration de politique gouvernementale CDH-MR-CD&V-VLD… (heureusement qu’il n’y a pas le PS, eux qui veulent “travailler pour vivre mieux”)

• Intégrer Groen!

Parce que, oui, les écologistes ne sont pas issus d’un même parti national. Mais ils sont les seuls à faire groupe commun à la Chambre (et pas que là d’ailleurs). Parce que l’écologie politique transcende les frontières (même si elles sont linguistiques). Ce qui n’a pas l’air d’être le cas pour le socialisme, le libéralisme, l’humano-chrétientisme et le nationalisme (… Hem… Oui… Je sais… C’est facile…)

• Ejecter la NVA

Parce que:

Tout simplement…

Les mauvaises langues diront que celles-ci sont tout aussi honteuses… (et elles auront sans doute raison)

Bref, le pouvoir oui. Mais pour y faire quoi? Depuis le soir du 10 juin, seul Ecolo a répondu. La Belgique n’est pas encore prête… Molle du genou sans doute…