Archive for the 'me myself and I' Category

Pour toi, public…

Friday, February 1st, 2008

Voilà enfin les photos !

Comme si vous y étiez…

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100% pipole(ke)

Wednesday, January 23rd, 2008

Bon voilà.

Vu que lundi je possèderai une écharpe de Miss Belgique (et j’espère que ce n’est pas une blague !), que je devrai jurer fidélité à plein de choses (on ne rit pas au fond), et tout ça tout ça (ça ne rigole plus hein…) , j’ai décidé de couper court à tout le ramdam médiatique qui entourera forcément mes nouvelles fonctions publiques.

Oui. Je prends La Libre Match de court. Il feront toutes les photos qu’ils veulent de moi à Walibi mais je tiens à préserver mon entourage.

Et particulièrement les trois personnes avec qui nous avons occupé l’extrême gauche de la bande FM certains soirs.

C’est pourquoi les photos sont volontairement de piètre qualité. Pour qu’on ne puisse pas les reconnaître. Et pour qu’elles puissent passer pour des photos volées par un paparazzi le jour où Voici voudra me les acheter.

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De l’indispensabilité de Monsieur Jean-Pierre

Saturday, January 19th, 2008

Il est des habitudes vraiment tenaces. Tenez, la radio. Pour moi, point de salut en-dehors de La Première. J’ai été élevée avec. J’ai tenté des infidélités. Sans succès. Sauf pour Musiq3 quand les rediffusions de la nuit, qui commencent à 23h désormais (j’y reviendrai), me saoûlent.

Evidemment tout n’est pas parfait sur cette radio. La pub, Quand les jeunes s’en mêlent, Culture Club, les débats sur la pub dans les médias publics, …

Mais quand même… Y a du bon. Et parfois même de l’excellent. Et souvent, des habitudes indécrottables et des petites madeleines (oui oui, comme celles de Proust).

Hors de question pour moi de ne pas commencer la journée avec Matin Première et les questions de Jacquemin. J’ai même déjà réfléchi à mon choix musical. Ce sera les Anarchistes de Ferré ou un petit René Binamé (la Rue des Bons Enfants ou Tic-Tac?) ou encore Grand-Mère des Ogres de Barback…

Hors de question aussi de ne pas aller me coucher à 23h le dimanche et de ne pas terminer en beauté le week-end en écoutant le polar.

Les madeleines, ce sont par contre les émissions que j’écoute juste pour les souvenirs et les sensations qui me reviennent.

Par exemple, la Semaine Infernale et le Jeu des Dictionnaires qui, me semble-t-il, existent depuis toujours. Je me souviens avoir joué lors d’une de mes fêtes d’anniversaire (je devais avoir 10 ans?) au jeu des Dictionnaires. Et à l’époque, c’était beaucoup plus ardu qu’aujourd’hui, le but n’étant pas de faire rire mais de tromper l’invité (on comptait même ses points). Je me souviens aussi avoir assisté à l’enregistrement de l’émission mythique lors de laquelle Jean-Jacques Jespers s’est trompé sur l’orthographe de “péronnelle”. Je me souviens aussi des fous rires dus à la famille Tilkin (sans en saisir à l’époque toute les subtilités). Si j’écoute encore avec plaisir aujourd’hui ces 2 émissions, j’en ai encore plus (du plaisir) lors des périodes de vacances et les rediffusions des vieilles émissions (avec Monsieur Météo, Soda, Marc Moulin,…). Bref, mon registre lexical remercie ici publiquement Jacques Mercier et son équipe.

Mais j’aime aussi écouter d’autres émissions peut-être plus surprenantes. Par exemple, La troisième oreille de Marc Danval qui aura éternellement pour moi un goût de spaghetti bolognèse. Parce qu’avant, l’émission passait sur le temps de midi du samedi. Et le midi du samedi, on mangeait des pâtes, entre les cours de solfège à l’Académie et les courses hebdomadaire au Delhaize… En écoutant la radio bien sûr…

Ou le coeur et l’esprit du dimanche soir et le “A chacun et chacune d’entre vous, bonsoir” de Robert Hostetter qu’on écoute dans la voiture en revenant au kot à Bruxelles après un week-end de lessive et de sommeil réparateur.

Ou aussi, la messe du dimanche matin écoutée à moitié en avalant des pains au chocolat et à moitié sous la douche, avec ses chorales invraisembables dont les choristes sont toutes au moins bi-centenaires.

Ou encore la Quatrième dimension de Stéphane Dupont (qui passait aussi le samedi), ses reportages tellement humains et son bar de l’Estacade, dont j’ai mis longtemps à comprendre que ni l’endroit, ni ses habitués n’existaient à part dans la tête de Stéphane Dupont…

Et puis, il y a des voix. Jacques Bauduin, Martine Cornil, Pascale Tison, … Et, surtout, Gérard De Selys. Aaaah Gérard De Selys. Qui présentait les infos du soir. Dont le contenu était sensiblement différent des infos de la journée. Plus politiquement incorrect, sans doute.

En parlant de regret et de belle voix. Mon grand désespoir est aussi la déprogrammation du grand jazz de Philippe Baron. Qui est, sans raison, passé de la tranche 23h-minuit à celle de 21h-22h et a été remplacé par une stupide rediffusion de Culture Club. La RTBF se rend-elle compte du mal qu’elle fait au sommeil de milliers d’auditeurs habitués à être bercés par les perles dénichées par Philippe Baron? (et perso, je ne m’en suis toujours pas remise alors que ça doit faire des mois que le changement a eu lieu)

Voilà… J’écris ce billet en écoutant Première séance (Radio-Image-Cinéma). Emission que j’écoute aussi tous les samedis. En bruit de fond à mes occupations. Bruit de fond sauf lorsque c’est l’indispensable Monsieur Jean-Pierre, chroniqueur mondain. Où là, je m’arrête et j’écoute religieusement ce type qui de semaine en semaine dissèque le sens de la vie. Cette chronique a, pour moi, un goût de jatte de café et de tarte au sucre, pris sur une terrasse en-dessous d’une glycine.

Tout ça pour dire que je vous recommande chaudement la chronique de cette semaine. Ainsi que toutes celles des semaines précédentes. Que vous pouvez retrouver ici

Propagande et lessives

Monday, December 24th, 2007

Ce que j’apprécie énormément dans la démarche écologiste, c’est son côté hyper concret. Je peux décider de ne chauffer mon appart qu’à 16°, de quitter Eletrobel pour un fournisseur 100% vert, de m’abonner à un panier bio, de bannir la bagnole, …

Evidemment, le raisonnement a ses limites. Mon proprio n’a pas encore eu l’excellente idée d’isoler son bâtiment, la bagnole reste indispensable pour certains déplacements, les soirées où j’écoute de la musique en lisant un bouquin sont un peu l’exception qui confirme la règle de mon avachissement devant les séries américaines, la Saint Feuillien exporte ses matières premières de très loin, etc.

Mais quand même, j’agis sur la situation par mes comportements sans attendre le grand soir, même s’il m’arrive de penser que le capitalisme est une sorte d’étoile noire qui se nourrit de ses adversaires et se renforce grâce à eux… Ce qui, je le pense aussi parfois, rend tous mes petits gestes plus contre-productifs qu’autre chose (à quoi ça sert de nourrir la machine que je combats, pourquoi ne pas la pèter un bon coup). Le jour où j’aurai réglé ce dilemme…

Bref, ce matin je me suis posée une question existentielle. Comment faire ses lessives de manière responsable?

Perso, j’utilise la wasserette, équipement collectif de socialisation dans le quartier. J’utilise aussi des produits Ecover (je ne maîtrise pas assez l’utilisation des copeaux de savon de marseille et j’ai des doutes sur l’intégrité sociale et environnementale des noix de lavage). Je fais toujours des machines ultra blindées. Quoique je lave, c’est à 30°.

Mais là où vient ma question existentielle, c’est quand je sors mes linges de la machine. Vaut-il mieux 22 minutes de séchoir (hyper consommateur d’énergie) qui évitent la fastidieuse tâche du repassage ou vaut-il mieux que je fasse tout sécher à l’air libre (de ma chambre) quitte à devoir repasser certains vêtements chiffonnés ou encore crus?

Comme je bosse et que mes soirées sont bien remplies par de multiples réunions politiques, ma lessive doit être efficace. Finalement, je lave mes vêtements quand je n’ai plus vraiment le choix. Je dois donc pouvoir avoir rapidement des vêtements propres et secs (aller bosser à poil, par ce temps, brrrrr). Je ne suis pas non plus du matin. Brancher le fer à 8h30 alors que je ne suis pas encore lavée et qu’il me faut encore 3 cafés pour pouvoir sortir de chez moi un minimum éveillée, très peu pour moi.

Ca ressemble un peu à de la justification. Je l’admets. En gros, ce qui me manque surtout, c’est du temps. Le temps d’attendre que le linge soit sec. Le temps de prendre 1 ou 2h pour repasser mon linge. Le temps de fabriquer moi-même ma lessive.

Et encore, je suis sûre que si j’avais plus de temps libre, je le passerais autrement qu’à faire mes “tâches ménagères”.

En fait, ce qui me manque surtout, c’est un homme au foyer. Passionné par toutes ces tâches…

Comment on s’en sort?

Titine à Charleroi et La vie secrète des jeunes

Wednesday, December 5th, 2007

Bon, commençons cette petite chronique littéraire par Titine. Parce que Titine est un des petits surnoms que ma maman me donnait. Et que Charleroi, ben… J’y crois! (oui, ils sont forts pour les slogans dans le Hainaut)

Le choc…

J’attendais impatiemment que mon minimex tombe pour m’offrir cette BD…

Je l’ai dévorée cette nuit…

C’est du grand. C’est du beau. C’est du vrai. C’est de l’art.

J’ai ouï-dire que Lindingre s’était renseigné auprès d’un carolo anonyme pour éviter les clichés. Et bien, à part “caberdouche” qui est une expression un tantinet plus bruxelloise que carolote (mon avis: le scénariste est un carolo qui s’est exilé au moins un temps à Bruxelles pour ses études (et ils sont nombreux (et parfois, ils ne reviennent pas, comme moi))), tout est juste.

Bon, j’enquête sur le scénariste… J’ai une petite idée… Je vous tiendrai au courant…

Donc pour résumer: vous voulez savoir comment c’est vraiment Charleroi? Dans la vraie vie des vrais gens? Lisez Titine!

Et maintenant, tadam, on passe à mon avis sur la vie secrète des jeunes…

D’abord, c’est super la classe. Une BD de l’association, je trouve que ça en jette toujours. C’est déjà beau avant de l’ouvrir. Et puis, on l’ouvre. Et là, on crie haut et fort “le nouveau Riad Sattouf est formidable!” comme Bapt.

Ou alors on le maudit. Parce qu’on n’a pas su le rencontrer quand il est venu à Bruxelles. Parce qu’il s’est fait kidnappé par des vilains libraires qui l’ont emmené boire et manger jusqu’à pas d’heure. Alors qu’on bosse le lendemain. Et qu’on n’ose pas la faire trop tard quand même. Et que le train vers la mer n’attend pas un dessinateur de BD en retard.

Bref, je dirai du bien de Riad Sattouf quand on se rencontrera enfin. En attendant, je laisse Bapt le faire pour moi.

Et je trouve qu’il n’y a pas assez de pages dans cette BD.

Je vais la relire ce soir tiens.

😀

Et re-hop là

Tuesday, November 20th, 2007

Encore deux petites vidéos, de la manif procroissance du 10 novembre cette fois.

Ici notre petite chorégraphie.

Et là, la bande-annonce…


Bande-annonce : manifestation pour la Croissance
envoyé par procroissance

Et hop là

Monday, November 19th, 2007

[re-édith] Je fais un peu le ménage [/ édith]

Deux petites vidéos de mon week-end. Ce lundi matin à Mint avec Wim et samedi soir dans le JT de RTL.

Bon, ben le Roi peut nous appeler

Sunday, November 18th, 2007

Deze week-end, j’étais donc au herfstweek-end commun d’écolo j et de Jong Groen!

Je suis claquée évidemment.  Toutes ces réflexions…

Et toutes ces bières (bio et locales, hein!)…

C’était vraiment super exaltant. Nous avons énormément de points communs. Très peu de différences (sauf en matière musicale, là y a un clash, mais la frontière est plus sexuelle que culturelle).

La presse était au rendez-vous. C’était assez hallucinant. Les télés, les journaux. Mais uniquement francophones. On a même fait le premier titre du JT de la RTBF d’hier soir… On n’avait pas vraiment pensé qu’on serait autant à la pointe de l’actu quand on a commencé à préparer le week-end il y a quelques mois. Même si ça a été vraiment dur de faire comprendre que le Pic du pétrole était au moins (si pas plus) important que les négociations du futur gouvernement.

Politiquement maintenant, c’était très riche. On a tout réglé. C’est bon. On est dispo. Le Roi peut nous appeler. Perso, je suis prête à être Ministre de l’Intérieur…

Et donc voilà. J’ai la tête dans le cul. Et je dois être à Mint, à 7h50 demain matin… 19h40 c’est une bonne heure pour se coucher, non?

Maintenant, je sais pourquoi les riches…

Saturday, November 10th, 2007

 … prennent tout le temps la bagnole. C’est parce qu’ils ont des chaussures qui font mal aux pieds.

… vont à la Monnaie. C’est parce que la Place est chauffée.

… boivent du champagne. C’est parce que c’est drôlement bon.

Cet après-midi, j’ai fait ça. Et c’était follement amusement.

Vivement les photos et le film!

Les vrais problèmes

Friday, November 9th, 2007

cAt, ça fait longtemps que tu ne parles plus de vrais problèmes sur ton blog, je trouve… Te laisse pas enfermer par l’Actualité-canthrope

Voilà ce que me dit Thitho sur le précédent post.

(précédent post qui a vu arriver la première réaction de la fille du “professeur” (ce qui me fait très plaisir) et qui m’a aussi permis de démasquer kermit, qui vient de temps en temps sur mon blog sans laisser de moyen de discuter plus avant avec lui (ah ça me fait très plaisir aussi de voir que je n’ai rien perdu de ma fibre Sherlock))

(‘fin, suffisait de lire un autre blog où était dit exactement la même chose)

(je n’ai pas trop de mérite)

(quoique)

Bref, oui.

Les vrais problèmes…

Figurez-vous que j’ai replongé.

La première fois, j’avais été entraînée là-dedans par mon cousin suisse. Je devais avoir 15 ou 16 ans, c’était l’été, on était au bord du Lac Leman. Je me souviens encore de ce moment et des arguments qu’il avait sortis pour me convaincre d’essayer cette chose qui allait changer ma vie.

Je buvais ses paroles évidemment (c’est mon cousin préféré quoi). J’étais jeune et fragile.

Je suis tombée dedans pendant plus de deux ans.

Faut dire que ces années n’ont pas été aisées. Ca n’était pas aussi facile qu’aujourd’hui de trouver les produits de substitution. Et puis ce comportement était vraiment considéré comme dangereux et donc beaucoup moins admis qu’aujourd’hui. Beaucoup d’exclusion. De moments de tristesse et d’incompréhension.

Ah ça non, ça n’était pas tous les jours la joie.

Et puis un jour, j’ai pu m’en sortir. Je ne sais plus très bien si c’était grâce à une saucisse zwan ou du jambon blanc.  Mais j’ai retrouvé une vie normale.

Et là, sans véritable raison, ça m’a repris.

Je dois vous avouer …

(ce n’est pas facile)

(excusez-moi)

(mais je reste la même hein!)

(et je ne suis pas rabique)

(cette fois-ci je ne ferai plus chier mon monde)

(donc on pourra toujours manger ensemble)

… je suis redevenue végétarienne!

(sauf pour les lardons sur les tartes salées)

(parce que, oui, je me suis aussi mise aux tartes salées)

Ah! Ca libère d’avouer tout ça!